Que faire avec les titres de Groupe ADF, BCE et Air Canada. Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Groupe ADF (DRX, 1,48$) : le Colisée de Québec n’est pas suffisant
Raymond James renouvelle une recommandation « performance de marché ».
La Ville de Québec annonce que la société a déposé la plus basse soumission pour la réalisation de la structure métallique de son nouveau Colisée.
Frederic Bastien indique que même si le contrat devrait permettre de renflouer le carnet de commandes de l’usine de Terrebonne, il est insuffisant pour le rendre plus positif sur le titre.
L’analyste dit que le temps lui a appris à ne pas être transporté par l’annonce de nouveaux contrats. Il estime l’annonce encourageante à première vue, mais estime que certains détails doivent être mis en lumière.
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT
À 47 M$, bien que non loin des attentes de la Ville (48 M$), l’offre d’ADF est matériellement inférieure à celle du groupe Canam (51 M$) et celle de Construction Propo (57 M$).
Monsieur Bastien souligne que malgré la fanfare avec laquelle l’annonce a été faite, le contrat n’est pas encore signé. Il doit recevoir la bénédiction de l’Autorité des marchés financiers qui, depuis décembre, a pour mandat de superviser tous les contrats supérieurs à 40 M$ pour éviter la corruption. Même s’il ne voit pas d’enjeux susceptibles de disqualifier ADF, il estime qu’il n’est pas temps de sabrer le champagne.
L’analyste croit qu’ADF réussira à obtenir de la rentabilité sur ce contrat, mais que ses marges seront nettement inférieures à ce que les fabricants d’acier récoltaient il y a quelques années. Celles-ci devraient se situer entre 10 et 15%, loin des 25-35% obtenues sur les contrats du World Trade Center.
Aucune cible n’est réitérée, mais la dernière était à 1,50$.