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Un front social contre l'austérité est en orchestration et s'apprête à proposer le report de l'équilibre budgétaire du Québec. C'est une mauvaise nouvelle. Pour contrer le danger, Québec devrait abattre son jeu sur ce qu'il peut réellement offrir aux employés du secteur public.
La CSD et la FTQ ont indiqué cette fin de semaine travailler à la mise sur pied d'un front social contre l'austérité.
Il est vrai que le premier report de la Commission de révision des programmes a été décevant. L'argumentaire des commissaires sur la pertinence de certaines mesures gouvernementales manque d'étoffe et de force. À sa face même, on peut constater qu'ils ont été pressés par le chronomètre et n'ont pas eu le temps de se livrer à un examen en profondeur (voir: remontons le jupon et arrêtons le chrono).
Il est aussi vrai que certaines mesures adoptées par le gouvernement restent discutables (un de nos collègue fait face à quelques milliers de dollars d'augmentation cette année - et ce seulement en frais de garde -, ce qui est une exagération).
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Il est enfin vrai que l'offre gouvernementale à la fonction publique d'un gel de salaire de deux ans, et d'augmentations de 1% sur les trois années suivantes, n'est pas loin du ridicule (côté pouvoir d'achat, c'est vraisemblablement reculer à chacune des cinq prochaines années).
Pendant ce temps, la dernière mise à jour économique indique qu'il reste toujours pour 1,2 G$ à identifier pour atteindre l'équilibre l'an prochain, un montant imposant alors que, dans le passé, de bien plus petites commandes ont généré d'énormes difficultés.
À première vue, le réflexe est effectivement de penser qu'il y aurait lieu de prendre une pause et de voir si on ne pourrait pas mieux articuler tout cela.
Une autre façon de voir