Québecor (QBR.B, 34,92 $). La société est peut-être protégée par les règles sur la propriété étrangère dans les télécommunications, mais ce n'est pas clair à 100 % (particulièrement depuis Globalive). Elle l'est peut-être un peu par les règles sur les journaux. Quoi qu'il en soit, les critères de la conservation des emplois et des fournisseurs s'appliquent, mais aussi celui de la culture.
Banque Nationale (NA, 76,87 $). L'institution ne peut pas être totalement achetée, mais des étrangers pourraient en prendre le contrôle jusqu'à hauteur de 65 %. Avec Desjardins, elle est l'assise financière du Québec. En cas de crise, elle aurait entre ses mains le sort de nombre d'entreprises et la nationalité de sa direction revêtrait une importance première. La protection de l'économie et la sécurité nationale sont ici de puissants motifs.
Power Corp. (POW, 24,22 $). Il se trouve chez Power Corp. une expertise en investissement et en assurances qui permettent au Québec de prendre un élan international. Les critères de protection d'emplois, de l'expertise et de la préservation d'un actif donnant du levier au développement s'appliquent.
CAE (CAE, 10,89 $). La société a développé une bonne expertise dans le secteur de la simulation aérienne. Les critères d'expertise et de levier de développement s'appliquent.
Rona (RON, 10,20 $). Protection des fournisseurs et des emplois indirects. Il faut avouer que peu de nos critères sont atteints. Mais il y a aussi une question de culture d'entreprise dans le cas de cette société. Il s'agissait initialement d'un regroupement coopératif de marchands, et qui dit coop, dit aussi engagement dans le développement du milieu.
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