Sans l'employeur, la rente n'a pas d'avenir
L'opposition de monsieur Castonguay et les avertissements de monsieur Charest ne sont pas sans fondement.
On peut cependant se demander à quoi ressemblera l'avenir des 2,4 millions de Québécois qui n'ont aucun régime de retraite si les employeurs ne sont pas mis à contribution. Et quelle sera l'impact sur les charges de l'État, qui aura dans quelques années nombre de pauvres supplémentaires à prendre en charge.
Une contribution de 1,6% du salaire ne ferait que marginalement hausser le taux de remplacement des revenus. Il faut la doubler pour que l'on puisse commencer à voir des effets dans l'avenir.
Seuls, beaucoup de salariés du Québec n'en ont pas les moyens, comme en fait par lui-même foi le nombre de Québécois qui n'ont pas de régime complémentaire.
Il y a peut-être des adaptations à apporter en fonction de la rentabilité de certaines entreprises, mais sur le principe, les élus ne devraient pas reculer sur la rente de longévité proposée par le comité D'Amours.
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