Les ristournes peuvent-elles revenir de l'arrière cette année?
Bonne question.
Une avenue d'augmentation de la rentabilité pourrait évidemment être pour Desjardins de couper dans ses coûts.
Quelque chose nous dit que ce sera examiné, et que certaines mesures seront prises.
Il serait cependant étonnant d'assister à une grande opération. Chaque caisse est autonome, ce qui ne rend pas simple les interventions sur les coûts. Bien qu'il y ait de multiples exemples passé, l'approche n'est pas non plus un naturel pour la philosophie du Mouvement. La probabilité d'une intervention sentie ne grimpera vraisemblablement que si les concurrents réduisent leurs coûts et, ce faisant, en viennent à voler des parts de marché aux caisses Desjardins.
Ne reste guère alors qu'un seul autre levier de redressement de rentabilité: une hausse des taux d'intérêt. Parce que les taux des comptes chèques ne grimperaient pas beaucoup, les marges s'accroîtraient. Les hypothèses actuarielles du secteur de l'assurance seraient sans doute aussi réévaluées favorablement.
Malheureusement, Desjardins n'a aucune emprise sur ce levier. Et il ne semble pas que les taux soient sur le point de significativement remonter.
C'est pourquoi les excédents de Desjardins pour l'exercice qui vient de s'amorcer pourraient bien faire du surplace. Même chose pour les ristournes.
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