Photo: Bloomberg
BLOGUE. Il y a quelque temps, dans un nouveau magasin Target sur la rive-sud de Montréal. «Humm, c'est ça Target? Ça ressemble pas mal à Zellers, et ce n'est pas mieux que Walmart. Sears peut dormir tranquille», disait-on à notre blonde.
Quelques jours plus tard, Sears prenait tout le monde par surprise en annonçant son retrait du Eaton Centre (vente du bail en même temps que quatre autres). Lundi, nouvelle liquidation, cette fois d'intérêts dans huit centres commerciaux.
Quand vous laissez aller votre plus importante vitrine canadienne, il est difficile de ne pas s'interroger sur l'avenir qui vous attend. Quand vous en ajoutez, ça devient incontournable.
Quel avenir attend donc Sears Canada?
Le titre cote actuellement à un peu plus de 16$.
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Sur la base de ses activités courantes, Perry Caicco, de CIBC Marchés mondiaux, calcule qu'il devrait valoir moins de 11$.
Sur la base de son parc immobilier (en attribuant zéro de valeur pour les activités commerciales), le titre pourrait valoir 21$.
À la lumière de ces chiffres, et des récentes décisions, il apparaît évident que le plan de match d'Edward Lampert, actionnaire de contrôle, est celui de l'immobilier.
Quand bien même Sears réinvestirait massivement dans son exploitation, il est fort douteux qu'elle réussirait à doubler la valeur de ses activités de détail. Il est plus simple de chercher à liquider les baux et les emplacements.
Le plan peut-il réussir?