Il est à peu près certain que la direction de Desjardins a des réponses intéressantes à ces questions. Et à plusieurs autres.
La façon dont est actuellement construit l'exercice de reddition de comptes ne permet malheureusement pas à un membre de les poser à la haute-direction et d'obtenir les explications nécessaires.
Ce qui, avec le temps, est susceptible d'engendrer de la frustration, de l'incompréhension, et une perte de confiance.
Desjardins n'aime pas l'enflure et préfère que les choses se passent calmement.
Une illustration en a été donnée en conférence de presse. Sur le projet d'allongement des heures d'ouverture des caisses et de l'inter-coopération nécessaires entre elles, un journaliste s'est interrogé sur un possible choc de conventions collectives et a avancé qu'il s'agissait d'une « révolution ».
Madame Leroux a aussitôt corrigé en parlant plutôt d'une « évolution ».
Les pratiques de transparence et d'écoute des membres n'ont pas nécessairement besoin non plus d'une révolution. Mais une évolution, tranquille, serait souhaitable.
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