La firme d'ingénierie continue de multiplier les acquisitions stratégiques et grandit rapidement. Elle a acquis cet automne Parsons Brinckerhoff pour 1,2 G$ US, une entreprise américaine d'ingénierie spécialisée en transport, ce qui lui permet de se doter d'une expertise supplémentaire et de gagner de l'exposition à un marché, celui des États-Unis, qui reprend du lustre.
Frederic Bastien, de Raymond James, estime en outre que WSP ne fait pas que surfer sur un bon cycle, mais qu'elle vole des parts de marché grâce à son ADN entrepreneurial.
La firme montréalaise a une exposition au pétrole, mais ça ne semble pas trop préoccupant. Les employés affectés au secteur représentent 5 % de l'effectif total.
Seule hésitation, la valeur de l'action. À 10 fois le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement, le titre n'est pas une aubaine.
La cible moyenne est à 43,20 $.
Fiera (Tor., FSZ, 12,89 $)
La firme de gestion de fonds de Montréal poursuit son chemin avec des résultats qui plaisent aux analystes.
Elle tire parti de sa relation avec la Banque Nationale, qui est actionnaire à 35-40 %, et qui offre ses fonds d'investissement. Ses équipes de gestion livrent de bons rendements qui lui ont permis de gagner de nouveaux clients.
Elle veut aussi grandir par la voie des acquisitions et a récemment augmenté ses activités aux États-Unis, entre autres dans le créneau de la gestion de patrimoine.
Rien à offrir en commentaires supplémentaires sur le titre. On connaît moins l'entreprise.
La cible moyenne est à 15,65 $.