Où est la solution?
Au point où en sont les choses, la suggestion d'aller du côté d'un moratoire sur la hausse pour les prochains mois apparaît la plus sage.
Les problèmes ne seront pas réglés par ce moratoire, mais il aura pour effet de faire baisser la pression sur l'ensemble du système éducatif québécois. L'on se dirige actuellement vers un véritable capharnaüm à l'automne qui ne servira personne.
Réglons maintenant les difficultés susceptibles d'enrayer nos systèmes éducatifs et d'emplois. Cela n'empêchera pas les échanges de se poursuivre.
Et cela donnera le temps à toutes les parties de réfléchir de façon moins émotive. Le gel n'est pas une solution acceptable, tout comme l'augmentation demandée est trop importante. Cherchons le mitoyen, c'est généralement là que le plus d'intérêts se rencontrent.
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