Ceux qui croient
Il y a ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Parmi les croyants, Merriman Capital. Elle a une cible de 29 à 35 $ pour le titre et estime qu'à maturité, dans cinq ou six ans, il pourrait se situer autour des 35 à 42 $.
Ses feuilles de thé disent ce qui suit.
Des 150 000 écrans que l'on trouve aujourd'hui dans le monde, 21 936 sont en mesure d'accueillir le 3D. D'ici un peu plus de deux ans, fin-2013, ce nombre aura doublé pour atteindre les 40 000.
Il devrait ensuite continuer de s'en ajouter, mais à un rythme beaucoup plus lent. Les exploitants n'iront pas en effet jusqu'à convertir toutes leurs salles. Ce serait des investissements inutiles puisque beaucoup de scénarios de films ne présenteront pas les caractéristiques justifiant financièrement une réalisation en 3D. De même, les exploitants ne voudront pas risquer de s'aliéner une clientèle qui n'aimerait pas les versions 3D, leur prix, ou les deux à la fois.
Après 2013, année où le processus de conversion des écrans devrait être terminé, la croissance ne viendra plus que de l'augmentation naturelle du nombre de salles à l'étranger.
Parallèlement à cette multiplication des écrans 3D, les grands studios devraient aussi produire davantage de films dans le format. Ainsi, en 2011, pas moins de 36 productions devraient être réalisées. Un grand pas par rapport aux 22 de l'an dernier.
Plus d'écrans et plus de productions devraient donc, au final, apporter plus d'argent au box-office, et conséquemment plus d'argent pour la société et les cinémas.
Ceux qui ne croient pas