Airbus peut peut-être livrer un niveau d'économies globales un peu supérieur à cela, en ce que la conversion des avions de Boeing est réputée plus difficile, mais ces économies demeureraient encore loin du 15% minimal que promet Bombardier. D'autant que les CSeries, à 60 M$ chacun, sont 16 M$ inférieurs au prix suggéré par Airbus.
La longueur d'avance
La déclaration de Boeing a aussi l'avantage de venir préciser l'horizon sur lequel Bombardier risque de détenir un avantage sur ses pairs.
Le fait pour Airbus de sortir 1,3G$ US pour remodeler son appareil pour 2016 fait dire à quelques analystes qu'elle ne devrait pas être prête à lancer un nouvel appareil avant 2025.
Chez Boeing, des échos de presse datant d'il y a quelques mois font état d'un nouveau 737 qui pourrait arriver sur le marché vers 2020.
Pendant ce temps, la CSeries doit, elle, faire son apparition sur le marché vers 2013.
C'est donc minimalement sept ans d'avance sur le plus proche concurrent. Assez longtemps pour bien s'installer dans le marché.
Deux questions restent cependant intéressantes