Ce que la suite pourrait être
Bien difficile à dire.
Malgré quelques votes de rejets lundi, il y a de l'essoufflement dans le mouvement étudiant, alors que plusieurs ne veulent pas perdre leur session. Il se pourrait que l'entente passe.
Gardons nous cependant de croire que la crise sera pour autant terminée. Elle pourrait bien plutôt ne faire que passer en mode "dormant".
L'automne sera chaud et il est probable qu'au 31 décembre, le comité provisoire aura accouché de recommandations qui ne feront pas l'affaire des étudiants. Le gouvernement et les associations s'accuseront d'avoir manqué à leur parole, ce que personne ne pourra vraiment établir étant donné le caractère assez brouillon de l'entente de principe sur laquelle on vote actuellement.
Si l'entente est acceptée, quelque chose nous dit qu'après une session d'été sur les chapeaux de roue, et une session plus normale à l'automne, on reverra pas mal de monde dans les rues à l'hiver et au printemps prochain. Ça sent le "À la prochaine fois".
En attendant, l'exercice de vérification des coûts de fonctionnement est le bienvenu car, contrairement à ce que crient les universités du Québec, elles ne sont pas sous-financées. Rappelons les chiffres: En 2008-09, les dépenses globales des universités du Québec ont représenté 1,94% du PIB ou 29 242$ par étudiant. Ailleurs au Canada, la moyenne est à 1,58% ou 28 735$ par étudiant. En Ontario, la dépense est à 26 383 $ par étudiant.