La faute
Il ne s'agit pas de dire que le montant est d'une ampleur catastrophique. À partir du moment où leur projet est approuvé, les entreprises ont cinq ans pour procéder aux investissements. Certains projets ne seront pas nécessairement rentables à l'an 1 ou 2 et commenceront à payer de l'impôt plus tard. Si bien que le 650 M$ de cadeaux peut s'étirer sur plusieurs années. L'impact de la mesure ne devrait pas être très significatif sur chacun des budgets à venir.
Évidemment, il est aussi possible que le programme génère plus de 25-30 projets et que, au final, on récupère une partie des cadeaux octroyés. Mais ça semble peu probable.
Il n'y a pas de faute à prétendre que l'on soutient la réalisation de projets d'envergure, comme on l'a fait lors de l'annonce du 10 février. Il y a cependant faute à ne pas divulguer l'ensemble du portrait d'une situation en soutenant que le Québec y gagne assurément. On vient de transformer un programme qui amenait de nouveaux investissements en un programme qui n'en amènera vraisemblablement pas. Le risque de perte pour le trésor public a considérablement grimpé.
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