Là où on est moins sûr
Évidemment, si on était salarié de Bombardier, on ne sauterait pas automatiquement de joie. Le plan d'assemblage de la CSeries est bien établi et il serait surprenant de voir des emplois tomber ici à court et moyen terme. Au fur et à mesure que les années passeraient cependant, les points d'interrogation grossiraient vraisemblablement.
On n'est pas non plus très sûr que Pierre Beaudoin sauterait de joie dans tous les scénarios. Une fusion des divisions serait peut-être le meilleur des arrimages, mais se poserait aussi la question du poids de chacune des sociétés et du contrôle de la nouvelle entité.
Monsieur Beaudoin avait apparemment vivement protesté il y a quelques années, lorsque Paul Tellier avait décidé qu'il fallait se départir de la division récréative de Bombardier. C'était laisser aller le contrôle sur une forte symbolique familiale. Il en est un peu de même aujourd'hui de la division aéronautique, même si one ne parle pas de sa totalité (les avions d'affaires resteraient 100% Bombardier).
Bombardier rapporte ses résultats le 1er mars. La conférence téléphonique s'annonce intéressante.
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