Certains commentateurs financiers voient déjà venir une troisième vague dans la crise financière mondiale, en provenance des émergents cette fois, dont le Brésil [Photo].
Les Bourses des pays développés connaissent leur pire début d’année depuis 2010, celles des pays émergents leur pire depuis 2008.
Notre huard canadien essuie son plus mauvais mois de janvier en 42 ans, avec une chute de 4.3 %, tandis que l’or rebondit de 2,9 %.
Pourtant, le consensus prévoyait un retour en force des investisseurs aux actions en 2014, parce qu’une Fed moins accommodante ferait remonter les taux et ferait souffrir les obligations.
Un mois n’est surtout pas une tendance, mais c’est tout le contraire qui s’est produit.
Les obligations mondiales connaissent leur meilleur début d’année depuis 2008 avec un gain de 1,4 % en janvier (selon l’indice Bank of America Merrill Lynch Global Broad Market) pendant que le Dow Jones perd 5,3 %.
Au début de l’année, plusieurs stratèges misaient sur une accélération de l’économie mondiale en 2014, et une croissance plus synchronisée avec un plus grand nombre de contributeurs, grâce à la reprise de l’Europe et à la résurrection du Japon.
Ce qu’il faut retenir de janvier c’est à quel point il est futile de tenter de prévoir les fluctuations à court terme des marchés et encore moins d’y régler ses placements.
Tempête ou crise?