D-Box, une aubaine pour les investisseurs les plus patients
M. Takacsy a aussi récemment ajouté à son placement dans le fabricant de systèmes de mouvement pour le marché du divertissement Technologies D-Box (Tor., DBO, 0,275$), où il côtoie Fidelity et la Caisse de dépôt en tant qu’actionnaire important.
Ses fauteuils génèrent des mouvements synchronisés à l'action qui se déroule à l'écran des cinémas grâce à un système d'encodage.
Ses systèmes sont installés dans 297 salles de cinémas ; son carnet de commandes en compte 55 autres.
Sa valeur boursière de 39M$ est inférieure à ce que la société a investi en recherche et développement depuis 10 ans, dans sa technologie brevetée, dit-il.
«Aux États-Unis, les commandes commencent avec le troisième exploitant de cinémas Cinemark», ajoute-t-il.
La société de Longueuil couvre enfin ses frais et dégage un léger bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement.
Le financier estime que sa technologie et les droits qu'elle détient des studios d’Hollywood pour encoder leurs films ont une valeur que son action ne reconnaît pas. D'ailleurs, aucun analyste n'assure le suivi de la société de Longueuil.
De plus, à mesure que le nombre de ses sièges de cinémas croîtra, ses redevances sur les recettes des cinémas augmenteront.
D-Box vend aussi des sièges à pistons pour les simulateurs des équipementiers industriels John Deere et Caterpillar, qui représentent environ le quart de ses revenus.
La société travaille aussi sur une version moins chère de ses sièges pour les cinémas-maisons afin d’élargir le marché des particuliers. Elle vise à en baisser le prix de 10000$ à 3000$.