Des gains d’encore 5 à 7 %
Après un gain de 8 % depuis le débit de 2014, jusqu’où peut aller le S&P 500 ? M. Ablin croit l’indice capable d’engranger des gains d’encore 5 à 7 %, au cours des quatre prochains trimestres.
L’évaluation généreuse des actions est son principal handicap, dit-il. La dernière fois que l'indice s'est échangé à un multiple actuel de 1,7 fois les revenus de ses entreprises membres était justement pendant la bulle de 2000.
Un tel ratio est 20 % supérieur à sa médiane à long terme, précse aussi M. Abiln.
Les bénéfices des entreprises du S&P 500 procurent néanmoins un rendement attrayant de 6 % (l’inverse du multiple cours-bénéfices). C’est nettement mieux que le rendement de 3,8 % que procurent les obligations de sociétés de première qualité, justifie le stratège américain.
L’abondance de liquidités est un vent de dos fort pour la Bourse, tant de la part des entreprises que des ménages américains qui ont amélioré leur bilan financier.
Les entreprises peuvent aussi encore se financer à petit prix grâce aux taux anémiques.
Le tandem des obligations et des actions : de bon augure