Comme c’est devenu la coutume, les entreprises du S&P 500 surpassent les attentes au deuxième trimestre, tellement la chute du pétrole et la montée du dollar américain avaient réduit les prévisions.
Environ le tiers (129) des entreprises de l'indice phare dévoileront leurs résultats cette semaine, ce qui constitue la pointe pour cette saison de divulgation.
Déjà, 62% des 60 entreprises qui ont dévoilé leurs résultats jusqu’au 17 juillet, dépassent les prévisions de bénéfices, de 1% globalement, rapporte l’équipe quantitative de Bank of America Merrill Lynch.
Quelque 43% d’entre elles ont annoncé des revenus supérieurs aux attentes ; 30% surpassent à la fois les revenus et les bénéfices attendus.
«La proportion des entreprises qui font mieux que prévu est supérieure à ce qu’elle était au cours de la deuxième semaine de la saison des résultats du premier trimestre», notent les analystes.
Bien que de meilleurs résultats que prévu donnent généralement un nouvel élan à la Bourse, cette fois, les prévisions de bénéfices avaient déjà cessé de baisser, avant la période de divulgation. L’effet de surprise pourrait donc être plus modéré que lors des trimestres précédents.
Depuis le 1er juillet, les prévisions de bénéfices pour le S&P 500 ont en effet augmenté de 0,8%, grâce à une amélioration de 9,9% des prévisions pour le secteur de l’énergie et de 2% pour celles du secteur bancaire.
Au premier trimestre, la hausse de 0,3% des bénéfices était la plus faible depuis 2012, mais elle avait été bien moins pire que la baisse de 4,7% appréhendée.
Au deuxième trimestre, le consensus table sur un recul de 3,6% des bénéfices, mais sur une hausse de 4,3%, sans le secteur de l’énergie dont les bénéfices devraient chuter de 59,3%, précse pour sa part S&P Capital IQ.
Les colosses résistent bien au dollar fort