M. Goldberg voit donc dans le recul de l’action de Banque Scotia le potentiel d’un rebond une fois que les investisseurs auront compris que la chute actuelle de certaines monnaies ne fera pas dérailler la croissance supérieure que lui apportent les marchés émergents.
La Banque Scotia reste sa banque préférée et son cours-cible de 72 $ est intact.
Mario Mendonca, de Valeurs mobilières TD, croit toujours que la croissance économique supérieure des marchés internationaux est à l’avantage de la banque au moment où le Canada ralentit.
Toutefois, par prudence, M. Mendonca réduit la croissance des prêts qu’il avait prévu dans les marchés internationaux de 8,6 à 6,6 %, pour 2014 et 2015.
Il s’attend aussi à ce que la croissance des bénéfices des marchés internationaux diminue à un rythme de 3 à 4 % au premier semestre de 2014, pour ensuite rebondir au deuxième semestre.
Il prévoit désormais une croissance du bénéfice consolidé de 5,6 % en 2014 et de 8,5 % en 2015, à l’intérieur de la fourchette des objectifs de la banque.
M. Mendonca abaisse son cours-cible de 76 à 73 $, parce que l’incertitude entourant les marchés émergents ramènera la prime d’évaluation de son titre au bas de sa moyenne, des dix dernières années.