Voici ce que nous écrivions le 10 février 2012 (Archives LesAffaires.com).
BLOGUE. Comme plusieurs entreprises à contrôle familial, sans succession évidente, tel que Cogeco ou Reitmans par exemple, Astral Media fait partie des proies potentielles.
« La question se pose toujours. Quel patrimoine la famille propriétaire veut-elle laisser à la prochaine génération. Habituellement, l’argent sonnant est la solution la plus logique », évoque un gestionnaire de portefeuille, qui préfère taire son identité.
La famille Greenberg détient 63,6 % des droits de vote.
Périodiquement depuis bientôt douze ans, les analystes et les médias spéculent qu’Astral Media sera bientôt vendue, étant donné l’attrait évident de ses actifs médias pour Corus, Bell Media, Rogers ou encore Quebecor.
Cette fois, Scott Cuthberston, de TD Valeurs mobilières, remet ce scénario sur la table, en évoquant un vague « alignement favorable des astres ».
Ian Greenberg a 70 ans et la concurrence se corse dans son industrie. La croissance ralentit, la compétition du visionnement de films et de séries via internet s’avive, et augmente le coût pour acheter de la programmation.
« Les chances sont bonnes que les règles de propriété des stations de radio changent d’ici 12 mois, ce qui pourrait mettre Astral en jeu », avance M. Cuthberston.
L’analyste de TD prend le soin d’ajouter qu’il n’y a pas officiellement de refonte de la propriété des stations de radio à l’agenda du CRTC. « Les radiodiffuseurs font cependant du lobby auprès du CRTC », dit-il.
Aux États-Unis, un radiodiffuseur peut détenir jusqu’à huit stations, dans un seul marché, comparativement à quatre, ici, ajoute-t-il.