L’ex-coqueluche parmi les fiducies de revenu CML Healthcare (Tor., CLC, 8,69 $) recentre ses efforts sur ses 115 laboratoires de tests diagnostiques, dans l’espoir de contrer les pressions exercées par les suppressions budgétaires du gouvernement ontarien, en particulier.
CML dépend des gouvernements pour 95 % de ses revenus. Les restrictions budgétaires de plusieurs d’entre eux font en sorte qu’ils réduisent notamment le taux de remboursement pour les tests d’imagerie médicale, l’autre division de CML
Même les employeurs cherchent à réduire le coût des réclamations des régimes collectifs.
Au lieu de profiter de revenus stables et de la croissance propre au vieillissement de la population, comme le faisaient miroiter les financiers conquis au zénith de la popularité de CML comme fiducie en 2007, la société doit combattre des revenus en déclin.
CML a confié cette tâche à un nouveau président et à deux autres nouveaux hauts dirigeants.
Les analystes se demandent si le recentrage sera suffisant pour permettre à la société de distribuer la quasi-totalité de ses flux de trésorerie en dividendes (0,75 $ par action, pour un rendement de 8,4 %).
La leçon
Qu’ont en commun ces deux entreprises ? Quelle leçon l’investisseur peut-il en tirer ?
Il ne faut jamais payer une prix enflé pour un titre, même si son industrie ou son mode de fonctionnement apparaissent stables, ou même si le gouvernement est son principal client.
Dans le parcours de toute entreprise, il y a des événements externes inattendus qui peuvent changer la donne. Les gouvernements changent souvent les règles du jeu, entre autres. La prudence est bonne conseillère.
Contrairement à Brookfield Renewable Energy Partners, l’action de CML est déjà bien loin (49 %) de son sommet de novembre 2007, puisque ses revenus déclinent depuis 209.