4 – L’économie chinoise prendra du mieux avec une croissance de 8 % en 2013, ce qui devrait servir de point d’appui aux prix des matières premières canadiennes. L’économie mondiale sera toutefois trop faible pour faire rebondir les cours des matières premières.
5 – L’Europe touchera le fonds du baril, mais restera anémique pour deux ou trois ans encore, parce que sa dette élevée et les différends politiques du continent freineront sa cadence. L’Allemagne et la Grande-Bretagne continueront à se distinguer des pays du sud.
6 – Les actions évolueront un peu plus en fonction des mérites propres à chaque entreprise qu’en fonction des grands événements macroéconomiques. La corrélation entre les secteurs et les actions s’atténuera davantage. La tendance des investisseurs à entrer et à sortir en bloc de la Bourse au fil des événements (risk-on, risk-off) devrait diminuer en intensité.
7 – Le multiple cours-bénéfices des actions devrait se gonfler davantage en 2013, à mesure que le risque d’une crise systémique diminue. L’emploi et l’immobilier influenceront le multiple cours-bénéfices du S&P 500, depuis 1960. L’indice MSCI Monde se négocie à un multiple de 11,8 fois les bénéfices prévus dans 12 mois, 25 % de moins que sa moyenne à long terme. L’évaluation du S&P/TSX torontois est 9 % sous sa moyenne ; celle du S&P 500, de 17 %.
8 – Les secteurs canadiens de l’énergie et de la finance risquent de prendre encore du retard sur leurs cousines américaines de leur industrie pour une deuxième année. La production croissante de pétrole et de gaz aux États-Unis ainsi que le manque de pipeline d’exportations nuiront aux producteurs canadiens, Le ralentissement résidentiel canadien pourrait plafonner l’évaluation des banques canadiennes.
Les dividendes encore populaires, mais attention aux prix payés