BLOGUE. Après un bond de 19 % au premier trimestre, leur meilleur début d’année depuis 1998, les géants américains de produits de bien-être personnel et pour la maison offrent évidemment moins de potentiel qu’avant.
Le rendement de ces titres a surpassé celui de l’indice S&P 500 de 9 %, au premier trimestre.
Plusieurs de ces titres ont donc retrouvé leur évaluation moyenne des 15 dernières années et parfois même plus.
« Cela veut dire que la majorité des gains de l’année entière a été devancée au premier trimestre », indique Connie Maneaty, analyste chez BMO Marchés des capitaux.
Même avec des cours-cibles annuels rafraîchis, le potentiel de gain est inférieur à 5 % pour plusieurs d’entre eux, notamment pour Procter & Gamble, Newelll Rubbermaid ou encore Colgate-Palmolive.
Les investisseurs se réfugient dans ces titres pour investir en Bourse de façon sécuritaire, rassurés par la valeur des marques de commerce et des dividendes solides de ces sociétés.
Leur dividende moyen est de 2,3 %, légèrement supérieur à celui de 2,1 % du S&P 500.
En fait, les investisseurs sont revenus à ces titres négligés après la crise de 2008. En 2009, ils ont gagné 40 % par rapport à un gain de 23,5 % pour le S&P 500.
En 2010, ces titres ont fait aussi bien que la hausse de 13 % du S&P 500. En 2011, ils ont bondi de 14,5 %, tandis que le S&P 500 est resté inchangé.
En 2012, le S&P 500 a fait mieux avec un gain de 13,4 % comparativement à la hausse de 9 % des fabricants de produits de bien-être personnel et pour la maison.
Six des onze sociétés de cette industrie distribuent déjà de 50 à 60 % de leurs bénéfices en dividendes. Mme Maneaty ne prévoit donc pas que ces sociétés augmentent davantage la part des bénéficient qu’elles versent en dividendes.
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