Nouvelle cohorte d’acheteurs
Les banques centrales sont contraintes de repenser leur façon de faire.
« Les faibles rendements des titres les plus sécuritaires et les changements dans les cotes de crédit souveraines obligent les banques centrales à revoir comment elles obtiennent leur rendement et comment elles perçoivent les actions, dans le nouveau contexte », dit Paul Price, responsable des relations avec les clients internationaux, chez Morgan Stanley.
Les obligations souveraines continuent d’être le pilier de la répartition du capital des banques centrales. Quelque 70 % des banques centrales sondées en avril jugent d'ailleurs que les actions sont un actif « inacceptable » pour elles, en raison de leur grande volatilité.
Sans exagérer leur rôle, les banques centrales constituent tout de même une nouvelle cohorte d’acheteurs d'actions, qui pourrait à la marge aider les Bourses à s’apprécier davantage que ne le justifierait la lente croissance économique mondiale.
Avec Bloomberg.