BLOGUE. Les indicateurs fondamentaux, techniques et historiques pointent tous vers le haut pour le S&P 500.
L’optimiste Tony Dwyer, stratège américain pour Canaccord Genuity, revient à la charge en prédisant que le S&P peut encore gagner 16 %, à 1955, d’ici la fin de 2014.
Voici ses arguments.
À chaque cycle économique et boursier, les observateurs disent que c’est différent cette fois. Or, avec le recul, on constate que l’économie et la Bourse empruntent plus souvent qu’autrement un chemin déjà parcouru, parce qu’ « on ne change pas la nature humaine ».
Même la courbe actuelle de la demande de prêts et de l’emploi ressemble à celles des cycles précédents, contrairement à la perception générale, dit-il.
Depuis 50 ans, la Bourse atteint son plafond juste avant une récession et les récessions arrivent 14 mois en moyenne après un renversement initial de la courbe des taux d’intérêt, c’est-à-dire lorsque les taux à court terme augmentent.
« En l’absence d’un rebond de l’inflation de base, qui entraînerait une hausse rapide des taux – ou encore d’une perte de confiance dans la capacité des États-Unis d’honorer leurs dettes - une récession n’est pas dans les cartes à court terme », écrit le stratège.
Le taux de référence de la Réserve fédérale, moins l’inflation, est encore négatif, donc un facteur stimulant.
Historiquement, le S&P 500 atteint son paroxysme lorsqu’il vaut plus de 19 fois les bénéfices d’exploitation réalisés des entreprises de l’indice. Ce ratio est actuellement de 16,1 fois.
En période d’inflation de 1 à 3 %, comme maintenant, l’évaluation moyenne du S&P 500 est de 19 fois les bénéfices réalisés.
À mi-parcours seulement