Engranger ses gains avant la hausse d’impôts de 2013
Apple est en quelque sorte victime de son propre succès. Ses actionnaires ont accumulé d’énormes gains avec son titre, qui s’est apprécié tous les ans depuis 2003, à l’exception de la crise de 2008.
Avec la possibilité que le gouvernement américain hausse l’impôt sur le gain en capital l’an prochain pour boucler son budget, " plusieurs investisseurs ont sans doute choisi d’encaisser leurs gains maintenant ", a expliqué Bucky Hellwig, de BB&T Wealth Management, à l’agence Reuters.
Si jamais le gain en capital devenait imposable comme un revenu ordinaire, les plus riches payeraient un impôt de 35 % sur leurs gains.
Apple n’est pas la seule dans la tourmente puisque les dix secteurs de l’indice S&P 500 ont reculé depuis le 21 septembre, dans un rare mouvement synchronisé, fait remarquer Bespoke Investment Group.
"L'incertitude entourant le précipice fiscal fait en sorte que les habituels chasseurs d'aubaines sont moins actifs qu'ils ne le seraient autrement ", ajoute M. Hellwig.
Moins de 8 fois ses bénéfices