Blogue. Il a été difficile de faire de l’argent en Bourse au premier semestre de 2011. Sans être une catastrophe, le contexte général a été moins facile.
Les secteurs liés aux resssources naturelles ont moins bien fait alors que les titres à plus grande capitalisation ont dominé. Les investisseurs ont privilégié la sécurité du capital avant le gain en capital.
C’est ce qui explique que l’indice canadien S&P/TSX affiche une perte de 1,1% après six mois cette année, ce qui se compare à un gain de 7,2% pour l’indice Dow Jones aux États-Unis. Avant de crier que la Bourse américaine domine, il faut se rappeler que le Dow Jones comprend seulement 30 titres, ce qui est loin de représenter tout le marché.
L’indice S&P 500 a progressé de 5,0% en six mois, ce qui donne une meilleure idée du marché dans son ensemble. L’indice Nasdaq a un peu moins bien fait avec un gain de 4,5%.
Plus les titres étaient petits au premier semestre, moins ils ont performé. Par exemple, l’indice S&P/TSX des petites capitalisations a reculé de 5,4% alors que celui des capitalisations moyennes a perdu 2,4%.
Si on regarde la performance sectorielle, la pire appartient au secteur technologique en baisse de 30,8%. Mais c’est peu significatif car cela s’explique uniquement par le déclin de 52% de Research in Motion .
Le secteur des matériaux a reculé de 10% pendant le semestre, la deuxième pire performance de la Bourse de Toronto. Ce secteur représente 21,6% du S&P/TSX. À l’intérieur de ce secteur, le sous-indice des mines et métaux a perdu 11,5% et celui de l’or 12,9%. La grande majorité des titres de ces sous-indices ont perdu du terrain jusqu’ici en 2011.
Le meilleur secteur a été celui de la santé avec une hausse de 56% pendant le semestre. Comme le secteur de la techno, ce secteur est peu important à l’intérieur du S&P/TSX (1,27%) et sa performance a été biaisée par la performance de Valeant en hausse de 77,3%. Valeant, anciennement connue sous le nom de Biovail, connaît un puissant renouveau dirigée par l’impressionnant J. Michael Pearson.
Le titres bancaires canadiens se sont appréciés de 5,2% pendant le semestre.
Enfin, je remarque que les fiducies immobilières au Canada ont connu un premier semestre remarquable. Le sous-indice de ces fiducies a en effet grimpé de 14,6%.
Que nous réserve le deuxième semestre de 2011? Je vous donnerai mon idée là-dessus demain….
Bernard Mooney