BLOGUE. Mon texte sur la diversification exagérée d'un fonds commun a fait réagir plusieurs lecteurs. Au point où je veux faire une précision importante.
Comme un lecteur le mentionne, il est vrai que j’ai longtemps eu un préjugé négatif envers l’industrie des fonds communs. C’est difficile à nier quand on sait que j’ai consacré un chapitre au complet dans mon premier livre (Investir en Bourse et s’enrichir) pour décrire les fonds comme étant inefficaces, coûteux et peu performants.
Or, ce livre a été écrit en 1999-2000. Et ma pensée a évolué depuis, comme je l’ai déjà expliqué en conférence l’an dernier.
Certes, payer des frais de plus de 2% par année pour un fonds d’actions, c’est cher. Mais considérez l’alternative. Par exemple, je me rappelle avoir vu le portefeuille d’un lecteur. Il avait une douzaine de titres et plus d’une dizaine étaient sous 1$, tous soit en restructuration financière, en faillite, ou en arrêt de transactions depuis plusieurs mois. Dans tous ces cas, il avait des pertes d’au moins 90%!
Imaginez maintenant le dommage que ce genre de performance fait dans un REER. C’est tragique, n’est-ce pas? Il me semble que pour lui les fonds communs n’auraient pas été une solution vraiment si dispendieuse...
J’ai tellement été estomaqué en voyant cela et de nombreux autres exemples au fil des années.