Mooney: une année à se souvenir

Publié le 28/12/2011 à 22:06, mis à jour le 29/12/2011 à 09:21

Mooney: une année à se souvenir

Publié le 28/12/2011 à 22:06, mis à jour le 29/12/2011 à 09:21

Blogue. Ce ne fut pas une année facile pour les investisseurs. Les principaux indices boursiers n’ont pratiquement rien fait, si on les mesure par le chemin parcouru en un an. C’est encore pire pour les indices canadiens.

De plus, ce surplace s’est fait dans un contexte de grande volatilité, les mouvements de 2, 3 et 4 % dans une seule journée étant nombreux.

Nous voici donc à quelques heures de la fin de 2011. Si je vous demandais de faire une rétrospective de l’année en commençant par les événements les plus importants, qu’est-ce que vous nommeriez en premier?

Faites l’exercice dans vos prochains partys, en visant particulièrement les personnes qui suivent un peu l’actualité financière et économique et vous serez surpris du résultat. Je l’ai fait et j’ai été surpris de constater que la plupart des gens ont des problèmes à nommer plus d’un ou deux événements. Vous aurez souvent comme réponse la crise en Europe, tout simplement parce qu’elle domine encore l’actualité.

Les gens qui ont la meilleure mémoire vous nommeront peut-être la décote des titres obligataires américains par Standard & Poor’s. Mais encore là,le souvenir de plusieurs sera vague.

En fait, il y a de bonnes chances pour que personne, oui personne, ne vous nomme le tremblement de terre au Japon qui a eu lieu le 11 mars qui est à mon avis un des points saillants de 2011, du moins sur le plan économique. C’est vraiment incroyable que tant de gens aient oublié, n’est-ce pas?

Ce désastre naturel a en quelque sorte donné le ton à l’année qui s’est avérée décevante sur le plan économique un peu partout dans le monde.

Autant les investisseurs ont donné de l’importance à cet événement sur le coup, autant ils ont vite oublié. On peut en dire autant pour bien des événements qui ont fait paniquer tant d’investisseurs comme la crise politique entourant le relèvement du plafond de la dette aux États-Unis et même la crise européenne qui risque d’être oubliée dès qu’elle ne fera plus les manchetttes!

S’il y a une chose à se souvenir concernant 2011, c’est précisément cela : souvenez-vous lors de la prochaine crise (eh oui, il y en aura d’autres, ça je vous le prédis avec certitude!) que malgré les cris, les craintes et les grinchements de dents, qu’elle risque elle aussi de tomber assez vite aux oubliettes.

Alors, à quoi bon de paniquer….

Bernard Mooney

 

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