Blogue. Encore une fois vendredi, la semaine boursière s’est terminée de façon tranquille.
L’indice Nasdaq n’a pratiquement pas bougé, le S&P 500 a pris un mince 4 points et le Dow Jones a progressé de 65 points (soit 0,6%).
Malgré cela, des titres comme General Mills (63,53$), Coca-Cola (59,40$), Disney (31,83$), Medtronic (43,48$) et Bristol-Myers (25,97$) ont tous atteint de nouveaux sommets pour les 52 dernières semaines (le nouveau sommet est entre parenthèses).
Ce que ces titres ont en commun, c’est la taille, leur caractère non cyclique et le fait que ces sociétés réalisent une bonne partie de leurs activités à l’extérieur des États-Unis.De plus, le dollar américain s’est apprécié vendredi contre la plupart des devises.À première vue, les deux derniers faits se contredisent, mais pas vraiment.
Les investisseurs institutionnels qui veulent réinvestir aux Etats-Unis peuvent choisir de le faire en achetant la Bourse américaine au lieu d’acheter des titres obligataires. Si c’est le cas, ils achètent habituellement les grands indices (S&P 500 et Dow Jones) ou les plus importants titres de ces indices (Microsoft, GE, etc.).
Ce genre de comportement serait le signe d’une part, qu’on approche une période moins faste et que d’autre part, le leadership boursier pourrait migrer vers les titres de grande capitalisation de grande qualité.C’est trop tôt encore pour l’affirmer, mais cela se prépare à mon avis.
N’hésitez pas à partager votre avis…
Bernard Mooney
P.S. Ce matin, Citigroup annonce qu’elle repayera le gouvernement américain, entre autres en faisant une émission de 17 milliards. Hum, voilà qui augmente la pression sur Wells Fargo…BM