Blogue. Je feuilletais le journal hier matin, plus précisément les pages sportives, et une chose m’a frappé.
Les Canadiens qui échangent Guillaume Latendresse et ce dernier mentionne qu’il aurait bien aimé une petite claque dans le dos, comme signe concret de confiance.
Quelques pages plus tard, l’as espagnol du tennis Rafael Nadal qui explique sa plus récente défaite en disant qu’il vit une crise de confiance.
Je me rappelle que le Nadal d’il y a deux ans ressemblait plus à un guerrier crâneur qui se faisait un plaisir de retourner n’importe quelle balle de Roger Federer.
Or, depuis son retour à la suite de sa blessure, le doute s’est infiltré dans son esprit et sa confiance en a pris un coup.
Lisant cela, j’ai réalisé jusqu’à quel point on sous-estime l’importance de la confiance.
Et c’est vrai au travail comme à la Bourse.
Dans une entrevue récente, on a demandé à Warren Buffett s’il avait eu peur l’automne dernier au paroxysme de la crise financière. Sa réponse : «non pas du tout; au contraire j’ai eu un plaisir fou».
Sa confiance inébranlable (qu’il a depuis le plus jeune âge) dans son jugement n’a jamais vacillé. Jamais. Ce qui lui a permis de conclure des transactions intéressantes pour ses actionnaires alors que la grande majorité des financiers faisaient pipi dans leur culotte.
La grande difficulté à la Bourse, c’est qu’il est possible d’avoir trop confiance. Imaginez la complexité : il faut avoir une confiance solide, mais pas trop non plus!
Ce genre de facteur intangible mérite qu’on s’y arrête davantage.
Qu’en pensez-vous?
Bernard Mooney
P.S. Si vous avez des sources, des livres ou des articles qui en parlent avec intelligence, n'hésitez pas à les partager. Merci. BM