Bien des gens, lorsqu'ils commencent à investir en Bourse, entendent parler d'un titre favorablement ; ils surveillent alors son comportement, voient par exemple qu'il s'est échangé au prix de 12 $ à 18 $ depuis un an, et l'achètent lorsqu'il se retrouve à environ 14 $. Ils souhaitent que ce titre rebondisse vers 18 $ pour empocher un gain.
Plus tard, selon leur cheminement, ils adopteront certaines stratégies, comme acheter lorsqu'un secteur ou certaines sociétés semblent avoir de bonnes perspectives pour les prochains trimestres, selon des experts renommés. Ils prennent soin de vendre lorsqu'ils ont réalisé de bons bénéfices, ce qui le plus souvent se définit selon eux par des gains de 50 %, voire de 75 %.
Au centre de leurs perceptions du marché boursier, les entreprises se ressemblent. Elles vivent de bonnes périodes, suivies de mauvaises. Si les investisseurs achètent et vendent habilement, ils peuvent faire de l'argent.
Je viens de décrire l'approche d'un très grand nombre d'investisseurs. Or, cette vision comporte une faiblesse majeure : il y a des entreprises vraiment supérieures...