Robinhood
Si on parle tant des technologies financières depuis quelques mois, c’est sans conteste en raison d’applications comme Robinhood, imitée chez nous par Wealthsimple, entre autres. Sauf que Robinhood en fait un peu plus que cette dernière, proposant notamment d’échanger des cryptomonnaies, en plus de tout le reste.
Une inscription en Bourse pour Robinhood pourrait lui procurer une valeur de 5 à 6 milliards $US, si on se fie à sa plus récente ronde de financement privé, mais l’effervescence entourant les fintechs pourrait jouer en sa faveur et gonfler ce montant. À condition que celles-ci continuent de faire parler d’elles de la bonne manière, c’est-à-dire comme une solution prometteuse pour ouvrir l’accès du secteur financier à un plus grand public, à coûts moindres que ce que proposent les courtiers plus traditionnels.
Ah, et à condition que le rendement généré par ces outils numériques soit avantageux par rapport aux services d’un gestionnaire en chair et en os, ce qui ne peut pas se prouver à tous les coups. Car il y aura toujours des gens prêts à plonger dans l’aventure de l’autogestion, mais le défi de convaincre une masse critique de gens d’avoir assez confiance en leur propre jugement pour délaisser leur conseiller financier en est un beaucoup plus complexe qu’il en a l’air au premier coup d’œil.
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