TCL BlackBerry Key2: les habitués vont aimer!
TCL a confirmé le mois dernier le BlackBerry Key2, une version agréablement revampée de ce mobile doté d’un bon vieux clavier alphanumérique complet.
En partant, le Key2 n’a pas l’air d’un prototype assemblé un peu trop rapidement, ce qui le distingue avantageusement de son prédécesseur. Il est un peu plus long, mais plus étroit, et d’un noir monochrome qui plaira aux professionnels et aux inconditionnels de la marque d’origine canadienne.
L’écran tactile de 4,5 pouces a un format 3:2 et fait 1620 x 1080 pixels. Sous ce dernier, le clavier agit aussi à titre de pavé tout aussi tactile (grossi, par rapport au KeyOne), à partir duquel on peut faire défiler le contenu à l’écran. On peut entrer du texte en enfonçant les touches, comme dans le temps, ou on peut glisser du doigt sur leur surface, à la manière d’un clavier virtuel. On peut y créer tellement de raccourcis pour rédiger des messages, lancer des applications ou effectuer diverses autres tâches qu’on dira simplement ceci : difficile de mieux exploiter un clavier physique sur mobile que le fait le Key2!
Ici aussi, la mécanique est de milieu de gamme (processeur Snapdragon 660 de Qualcomm), mais les 6 go de mémoire vive lui assurent une agilité accrue. La caméra à l’arrière est double, pour des photos à fond flou ou un zoom optique 2x. Les 64 go de stockage interne s’accompagnent d’une fente Micro SD qui permet de les multiplier jusqu’à quelque chose comme 2 téraoctets.
Sa pile de 3500 mAh est, dit-on, suffisante pour deux jours d’utilisation «normale». C’est assez vrai, puisqu’on déborde sans tracas dans une deuxième journée de boulot sans avoir à le brancher. Un point fort des BlackBerry, ça va sans dire.
Tout ça suffit à animer les applications d’Android 8.1 (Oreo), et surtout, le Hub, qui regroupe pas mal tous les moyens de communiquer par mobile en 2018 (du téléphone à Instagram…). BlackBerry étant BlackBerry, des applications de sécurité exclusives sont présentes, dont un gestionnaire de mots de passe, une fonction qui obscurcit les zones de l’écran qu’on veut cacher, et la suite DTek, qui s’assure que les applications installées ne font pas de mauvais coups à votre insu.
Vendu à 100$ moyennant un forfait, le Key2 ne déplaira pas aux habitués de la marque. Il semble acquis, cependant, qu’il reste un appareil de niche qui n’aidera pas TCL à décupler ses ventes. À 830$ déverrouillé, ça se comprend.