Toute chose est-elle bonne à dire?

Publié le 21/03/2010 à 16:45

Toute chose est-elle bonne à dire?

Publié le 21/03/2010 à 16:45

BLOGUE.

Toute chose est-elle bonne à dire? Voici une excellente question alors que depuis quelques années les médias font état d’un manque de transparence de la part des Gouvernements et des sociétés publiques.

Selon ses défenseurs, la transparence devrait être le critère ultime qui permettrait d’assurer une absence totale de corruption. Toute information devrait être divulguée, entend-on souvent. Pourtant, vous vous rappelez sûrement le diction qui disait que « toute chose n’était pas nécessairement bonne à dire ».

PLUS Lawrence Lessig dans un article de New Republic intitulé « Against transparency » (Contre la transparence) postule que la transparence pure n’est pas une bonne chose, qu’une information brute, qu’elle qu’elle soit, sortie de son contexte, n’a pas nécessairement de valeur ou n’est pas nécessairement utile.

Lessig affirme du même souffle que la transparence avait à l’origine comme objectif de renforcer la confiance dans l’appareil gouvernemental et que la diffusion d’informations brutes, sorties de leur contexte, accomplisse plutôt le contraire.

Voilà assurément un point qui mérite d’être considéré.

Alors, toute chose est-elle bonne à dire?

 

J’aimerais lire vos commentaires à ce sujet.

 

Institut québécois d’éthique appliquée

 

Suivez-moi sur Twitter : renevillemure

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.