BLOGUE. La critique est toujours plus prompte que les éloges. On a tendance à voir la paille sur l’épaule du voisin tout en ignorant la poutre qui nous bloque la vue.
Les dernières années ont été malheureusement fertiles au niveau des fraudes, des scandales, de la corruption, de la collusion et de toutes autres malversations que nous en sommes venus à anticiper le pire de nos dirigeants, nous en sommes venus à ne plus espérer voir un jour un dirigeant agir de manière honnête, voire, exemplaire.
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C’est pourtant ce qui est arrivé récemment à la SGF alors que son PDG, sans tambours ni trompettes, a volontairement renoncé à son boni annuel. Pensez-y pour un moment : alors que les PDG font l’objet de pressions de toute sorte et résistent habilement à ces pressions, monsieur Shedleur a renoncé volontairement à la portion variable de sa rémunération pour l’année 2009 en disant que les résultats globaux n’avaient pas été au rendez-vous.
En prenant cette décision, monsieur Shedleur a décidé d’agir de manière exemplaire et mérite toutes nos félicitations. Même si tout exemple n’est pas un exemple à suivre on ne peut que souhaiter que les autres gestionnaires d’entreprises publiques et de grandes sociétés choisissent de l’imiter en faisant eux aussi leur part et devenant réellement imputables des résultats de leurs sociétés.
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