BLOGUE. Je suis frappé entre les nombreuses et fréquentes occurrences entre l’éthique et le contrôle relevées dans les médias. De plus, ces références faites à l’éthique ne visent qu’à dénoncer son manque et à exiger plus de moyens de contrôle.
Avez-vous remarqué les nombreuses références faites au Directeur Général des Élections (DGE) au cours des derniers mois? Bien que fondé il y a de nombreuses années, personne n’en avait entendu parler si ce n’est que lors d’un recompte demandé dans le cadre d’une élection. Soudainement, dans un monde vide d’éthique, le DGE, tout comme les autres instances de contrôle que sont le Commissaire au Lobbyisme ou le Vérificateur général, semble être devenu notre nouveau héro.
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N’ayant plus confiance dans les politiciens (élus par nos soins) nous reportons le fardeau de notre confiance sur des personnes nommées par ces mêmes élus qui ont voté les lois qui confèrent les pouvoirs aux organismes chargés de les contrôler… Quelque peu ironique, non?
Et l’éthique dans tout ça? Alors que tous parlent de nommer un commissaire à l’éthique qui sera chargé d’enquêter le comportement des élus, personne ne songe à tenter d’influencer le comportement des politiciens vers un agir « plus juste », vers un agir « éthique plus ». Pourquoi? Parce que bien agir ne fait pas de vagues alors que punir a toujours servi d’exemple.
Alors pourquoi parler d’éthique si ce n’est que pour constater son absence et ne rien faire pour y remédier?
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