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La dette du Québec est très inquiétante parce que nous n’avons pas une ressource connue pour nous sortir du pétrin quand nous aurons finalement atteint le fond de la crise quelque part au cours des trois prochaines années.
Ce matin, je sentais une inconfortable combinaison de sentiments de rage et de découragement m’envahir alors que j’écoutais à la radio quelques descriptions de certains événements qui se produisent ces jours-ci.
1- Les élections municipales et la corruption = taxes supplémentaires pour chaque dollar de travaux public dépensé. Sans commentaire mais vous savez ce que je veux dire.
Désorganisation totale de notre gouvernement dans la gestion de la crise h1n1 : Par exemple : Nos leaders, nos gestionnaires, ceux en qui nous avons mis notre confiance pour gérer notre société, proposent de déplacer tous les enfants de toutes les écoles vers des centres de vaccination.
Sont-ils déjà allés à l’école ces gestionnaires ? Imaginez le bordel administratif, de sécurité et les coûts pour déplacer tous ces ENFANTS. On préfère déplacer 700 étudiants d’une école, plutôt que de faire déplacer quelques professionnels de la santé ???
On dirait qu’ils veulent vraiment donner l’apparence d’une gestion de crise de fin du monde. Imaginez les images dans les médias lorsqu’on voit de grosses files d’attente avec les autobus dans un endroit où ni les autobus, ni les étudiants, ni les professionnels de la santé se retrouvent normalement. Comment se fait-il que mes enfants se fassent vacciner d’ici quelques jours pour la coqueluche et 3 autres maladies … à l’école ?
Ya tu kèkun qui prend des notes kèkpart ??? Ya tu kèkun qui suit la game ?
C’est incompréhensible.
Bon … tous ces élus, gestionnaires et fonctionnaires, dont l’immense majorité sont compétents, disons-le, sont pris dans un système encrassé, corrompu, inefficient (ne fait pas les choses de la bonne manière) et inefficace ( ne fait pas ce qu.il est supposé faire).
Et c’est cette belle équipe qui gère aussi … nos finances. Ce sont eux qui décident combien dépenser, quand le dépenser, pourquoi dépenser et comment financer les déficits qu’ils créent pour nous et nos enfants.
Ce sont eux qui nous disent que la bonne façon de gérer la crise h1n1 est de recommander et d’obliger de faire déplacer des enfants, et des gens en traitement oncologique, affaiblis par la maladie et les traitements, pour aller se mettre en ligne 5 heures+ de temps dehors pour se faire vacciner pour la grippe.
Ça nous donne une très bonne idée de ce qui nous attend comme gestion de la crise financière à mesure que nous apprendrons qu’elle n’est pas finie.
Ça fait des mois que tout ce dispositif de crise h1n1 se prépare. Ça ne s’est pas produit soudainement comme l’ouragan Katrina (propos de Mme Bombardier à Paul Arcand ce matin dont je me suis inspiré ici). C’est la même chose que le papier commercial. Ça faisait au moins 3 ans qu’il y avait des signes et des avertissements de part et d’autres partout dans le monde mais les gestionnaires de la Caisse et de plusieurs autres institutions canadiennes et mondiales ont CHOISI de les ignorer.
En ce moment, nos gouvernements choisissent d’ignorer le fait que la crise a une très forte probabilité de ne pas être terminée. Les médias choisissent de pousser l’histoire d’espoir et de reprise plutôt que l’histoire de mise en garde et de danger.
Le résultat est que notre dette va continuer d’augmenter et il y aura un fabuleux marché Bull dans les taux d’impôts, les taxes et divers frais (ils seront en hausse).
Comment comptez-vous vous protéger dans ce système inévitable ?
Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA
