Afin de dégager la marge de manœuvre nécessaire pour payer cette mesure, il faudrait couper 50 000 des 63 000 fonctionnaires du gouvernement du Québec. Abolir les commissions scolaires, les agences de santé et 7000 postes à Hydro-Québec ne suffirait pas pour défrayer le coût de cette promesse.
On n’a d’autres choix, en entendant de pareilles énormités, que de conclure que François Legault n’a pas l’intention de tenir ses engagements. Il fait des promesses illusoires pour se faire élire et, une fois élu, il trouvera toutes les excuses pour justifier son inaction. Voilà le type de comportement qui suscite le cynisme et qui nuit à l’image de la classe politique.
À voir la plateforme présentée par François Legault, on croirait qu’il ne veut pas être premier ministre du Québec mais président-directeur général d’un conseil d’administration qui a fait ses prévisions budgétaires sur le coin d’une table.
Le Québec a besoin d’un premier ministre qui propose des solutions réalistes pour nous enrichir et seule Pauline Marois a l’honnêteté intellectuelle et les idées réalistes pour le Québec. Fini le temps des illusions, on recommence à avancer.
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LesAffaires.com offre une tribune à chaque parti politique pour faire connaître leur vision économique. Docteur en économie de l’université Queen’s, Nicolas Marceau est député de la circonscription de Rousseau depuis 2009. Il est aussi reconnu pour son engagement communautaire. Il est porte-parole officiel du Parti québécois en matière de finances.