Grandeur et misère des comités

Publié le 10/05/2012 à 17:36, mis à jour le 14/05/2012 à 14:29

Grandeur et misère des comités

Publié le 10/05/2012 à 17:36, mis à jour le 14/05/2012 à 14:29

Par Nathalie Francisci

BLOGUE. Êtes-vous plutôt du genre à gérer par des comités ou à décider et agir seul ? Dans l’un ou l’autre des cas vous risquez de vous faire critiquer soit pour votre gestion trop molle et consensuelle soit pour votre style trop autocratique et autoritaire. Que faire ?

La gestion par consensus ou la délégation via des comités ou des groupes de travail est une tendance lourde. Dans tous les manuels de gestion, dans les organisations on en fait la promotion. Vive la gestion participative garante de la mobilisation de vos troupes et de l’efficacité de votre entreprise ! Vraiment ?

Je sais que je vais en faire sauter plusieurs sur leur chaise, mais, je trouve que parfois la gestion par comités fait perdre un temps fou et vous retarde. Le dossier finit par vous échapper et ça dérape.

Qui se retrouve alors à ramasser les morceaux à la dernière minute pendant que les membres du comité se demandent encore qui est responsable de quoi et si on n’aurait pas du « faire un comité pour en parler » ? Les comités en entreprise pullulent et ils monopolisent des heures de réunions et d’appels conférences inefficaces. Dites-moi sincèrement comment concilier une prise de décision assurée avec toute cette déperdition d’énergie et d’information ?

Les organisations ont besoin de leaders forts qui tranchent et prennent des décisions. Certes, un bon gestionnaire doit savoir déléguer s’il veut avancer car, seul, il ne peut pas tout gérer et tout contrôler. La gestion par comités permet de regrouper des talents autour d’un projet commun et de les mobiliser. Plus vous avez de comités qui travaillent sur différents projets, plus vous stimulez la créativité, vous favorisez le travail d’équipe et au final vous accomplissez plus. En théorie, cela marche à merveille. Au quotidien, c’est plus compliqué.

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