Le rendement des FNB (fonds négociés en Bourse) se rapproche de celui des indices de référence. Toutefois, il ne sera jamais supérieur à celui des indices, et ce, en raison des frais de gestion et de transaction.
Plusieurs indices boursiers obtiennent d’excellents rendements à long terme. C’est le cas du S&P/TSX, qui affichait un rendement annualisé de 8,4 % sur 25 ans en date du 31 octobre 2011. Encore une fois, il faut souligner que la personne qui aurait investi dans un FCB reproduisant le S&P/TSX aurait obtenu un rendement inférieur en raison des frais imposés.
Mais le rendement n’est pas le seul facteur à considérer quand on choisit un outil de placement : le risque doit aussi faire l’objet d’une évaluation minutieuse. Et dans le cas de certains indices, il peut parfois s’avérer très élevé.
Prenons le cas du S&P/TSX, le principal indice de référence du marché boursier canadien. Rappelons que, à une certaine époque, le titre de Nortel représentait près du tiers de cet indice. Pour l’investisseur moyen qui aurait détenu en ce temps-là un FCB calquant le S&P/TSX, le fait qu’un seul titre occupe une place aussi importante aurait constitué un risque inacceptable.
De nos jours, une partie importance de l’indice de référence canadien (plus de 25 %) est composée du secteur volatil de l’énergie. La représentation prépondérante de ce secteur à risque élevé ne convient certainement pas à tous les types d’investisseurs.
Quand un fonds est géré activement, par contre, un bon portefeuilliste mettra en place une gestion dynamique du risque afin de limiter celui-ci.