L'importance du REEE

Publié le 29/08/2011 à 09:20, mis à jour le 29/08/2011 à 10:29

L'importance du REEE

Publié le 29/08/2011 à 09:20, mis à jour le 29/08/2011 à 10:29

Par Michel Marcoux

Les études collégiales et universitaires entraînent d’importantes dépenses pour les étudiants, qui n’hésitent pas à s’endetter lourdement pour s’assurer de bonnes perspectives d’avenir.

À ce sujet, les données sont sans équivoque : le taux d’endettement moyen d’un finissant d’un programme universitaire de premier cycle se situe maintenant à plus de 20 000 $. D’après une étude effectuée par la famille de fonds CI, une telle dette semblera même modeste d’ici quelques années. Cette recherche indique que, pour une personne née en 2005, le coût d’une seule année d’études universitaires s’établira à 23 145 $.

Même si les coûts associés aux études postsecondaires augmentent année après année, peu de gens songent à recourir au régime enregistré d’épargne études (REEE). Pourtant, cet outil favorise grandement la constitution d’une épargne destinée au financement de telles études. De plus, toute personne disposée à aider le bénéficiaire peut cotiser au régime: parents, certes, mais aussi grands-parents, oncles et tantes, amis, autres membres de l’entourage, etc.

Les avantages

En cotisant à un REEE, vous obtenez du gouvernement fédéral une subvention annuelle correspondant à 20 % à 40% de la somme versée dans le régime, le pourcentage exact étant calculé en fonction du revenu familial net. Cette subvention (appelée Subvention canadienne pour l’épargne-études) est limitée, pour chaque bénéficiaire, à 500 $ par année.

À ce montant s’ajoute depuis février 2007 un crédit d’impôt remboursable accordé par le gouvernement provincial, crédit équivalant à 10 à 20 % de la contribution annuelle au REEE. Cet allégement fiscal peut atteindre 250 $ par année ; les familles à moyen et faible revenu peuvent avoir droit à 50 $ de plus.

Ainsi, la subvention totale accordée à l’épargnant peut se chiffrer à 30% à 60% de sa contribution annuelle au REEE, ce qui n’est pas rien.

Rappelons que les sommes accumulées dans un REEE fructifient à l’abri de l’impôt, tout comme l’argent placé dans un REER. Notons toutefois que ni les cotisations à un REEE, ni les intérêts payés sur une somme empruntée pour cotiser à ce régime ne sont déductibles d’impôt.

Ce n’est qu’au moment du rachat qu’on aura à se soucier du fisc. De plus, quand une somme est retirée du REEE, elle est imposée au taux marginal du bénéficiaire.

En règle générale, ce taux d’imposition sera faible, ce qui constitue un avantage certain.

Et dans le cas où le bénéficiaire ne poursuivrait pas ses études, il pourra transférer jusqu’à 50 000 $ du REEE dans un compte REER.

Où investir ?

La plupart des familles de fonds offrent la possibilité d’investir dans les REEE.

Évidemment, l’investisseur peut bénéficier des avantages qu’offrent les fonds en ce qui concerne le choix, la diversification et la possibilité de faire des mises de fonds périodiques.

L’investisseur avisé devrait idéalement opter pour un portefeuille dont la volatilité diminue à mesure que la date de rachat approche. À cet égard, certains fonds cycles de vie pourraient convenir à merveille aux personnes qui ne veulent pas se casser la tête.

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