Deux groupes. Deux positions. Deux obligations et une forte interdépendance. D’une part, pour les propriétaires, particulièrement ceux entrés sur le marché plus récemment et qui ont payé leur immeuble à prix fort, la situation financière peut parfois être précaire. Une hypothèque gonflée (parfois deux) à rembourser et ce, peu importe la situation de l’immeuble ou de ses locataires. Et que dire de ces proprios qui pour réussir à acheter ou simplement pour maintenir leur immeuble à flot, cumulent solde de prix de vente, emprunt personnel et mêmes avances de fonds sur cartes de crédit…
D’autre part, pour les locataires, il ne s’agit pas seulement d’absorber une éventuelle augmentation de loyer mais bien entendu de combler un réel besoin essentiel qui, sans entente, peut résulter en un déménagement. À qui cela peut-il bien faire envie?
Dans la catégorie des gens à l’aise financièrement, nous retrouverons toujours des propriétaires avares et des locataires chiches. Laissons-les se tirer la couette!
Cependant, pour les propriétaires qui n’habitent pas leur immeuble et qui sans une augmentation substantielle de leur revenus locatifs éprouveront des difficultés à boucler leur budget et bien… vendez!
Martin Provencher, auteur-conférencier et développeur immobilier