La goutte qui fait déborder le vase...

Publié le 22/09/2011 à 12:15

La goutte qui fait déborder le vase...

Publié le 22/09/2011 à 12:15

Par Martin Provencher

BLOGUE. L’eau est essentielle à la vie. Tout le monde est d’accord là-dessus. Alors comment se fait-il que le gaspillage se poursuit? En regardant le fier verre d’eau qui trône sur le coin de mon bureau, je prends conscience à nouveau que l’eau est un incontournable à tout projet, immobilier inclus!

Hier je lisais un article portant sur les difficultés d’approvisionnement en eau potable de la partie est de la ville de Trois-Rivières. La situation est telle que les instances municipales ont dû faire parvenir un courriel aux promoteurs ayant des projets de développement immobilier dans ce secteur afin de les aviser d’un frein envisagé d’une durée de trois à cinq ans quant à la création ou le prolongement de toute nouvelle rue. Juste avant cette lecture, ma conjointe me racontait une anecdote, similaire à un million d’autres:

À son arrivée dans la cuisine de son lieu de travail, voilà que le robinet est ouvert au débit maximum. Un coup d’œil circulaire aux alentours. Personne. Ma conjointe s’empresse donc de fermer l’eau. Quelques minutes plus tard, une autre employée fait son entrée dans la pièce. La conversation s’engage et la nouvelle venue avoue candidement : « oui, j’ai ouvert l’eau pour faire quelque chose… puis je suis partie et j’ai oublié ». Jusque-là on peut comprendre mais lorsqu’elle ajoute « ça m’arrive souvent aussi chez-moi, ma mère fait la même chose! », personnellement, j’enrage!

Alors pendant que certains trifluviens, au même titre malheureusement que d’autres Québécois, laisse le robinet ouvert, lave de nouveau leur véhicule… propre ou essaie de faire pousser leur asphalte, la municipalité du Sieur de Laviolette, afin de maintenir son développement et assurer un approvisionnement en eau potable, pour ce secteur, estime que les investissements nécessaires se chiffreront entre 50 et 70 millions de dollars.

Qu’en sera-t-il des coûts financiers pour Montréal dont la vétusté de ses infrastructures se traduit également par des fuites et des bris de canalisations, gaspillant ainsi de grande quantité d’eau traitée à grand frais?

A-t-on au Québec une telle illusion de disposer d’une eau potable accessible partout au point que nous oublions qu’il s’agit d’une ressource précieuse que nous croyons à tort inépuisable?

Martin Provencher

www.martinprovencher.com

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