La Grèce chamboule l'ordre du jour

Publié le 02/11/2011 à 12:34, mis à jour le 02/11/2011 à 14:04

La Grèce chamboule l'ordre du jour

Publié le 02/11/2011 à 12:34, mis à jour le 02/11/2011 à 14:04

L’atmosphère s’est soudainement rapidement animée à l’annonce du référendum de la Grèce sur le nouvel accord sur la dette. Il y avait moins de participants dans les auditoriums et beaucoup dans les corridors. La donne avait maintenant changé. L’agenda du G20 qui avait comme priorité la croissance économique et la création d’emploi a été chamboulé à cette annonce. Du point de vue du Sommet des Jeunes Entrepreneurs du G20 cela a créé de l’instabilité puisque nos recommandations et nos efforts avaient été bien ficelés sur la base de l’ordre du jour initial.

Néanmoins, comme de vrais entrepreneurs, les travaux se sont poursuivis avec encore plus de ferveur en établissant un constat que les gouvernements ne sont pas la solution pour régler les barrières à leur plein développement. Dès lors, c’était eux-mêmes qui prendraient en main le plan d’action. Le hasard a bien fait les choses puisque l’horaire de cette journée a été bâti sur la participation active des entrepreneurs.

Un panel très intéressant composé d’entrepreneurs a eu lieu afin de partager certaines meilleures pratiques. À ma grande surprise, l’entrepreneuriat social est ressorti et pas par n’importe qui – les Émirats Arabes Unis. Le « Khalifa Funds » est un organisme de soutien qui gère un milliard de dollars d’aide aux entrepreneurs. Une vaste majorité des entreprises supportées jusqu’à présent (400) étaient à caractère social. Fait intéressant à noter, 66% de leur clientèle sont des femmes. Leur défi est dorénavant de diversifier le type d’entreprises créé. Un autre entrepreneur a pris la parole par la suite. Il provenait des États-Unis. John Manzi, millionnaire depuis l’âge de 16 ans, avait un seul message : « We need it, just do it. We have to be massively successful » Le ton détonnait légèrement vous en conviendrez, mais l’objectif demeure le même.

Dans cette même veine, McKinsey&Company présentait son rapport sur les systèmes écosystèmes entrepreneuriaux des pays du G20.

Les participants, sous forme de sous-groupe, ont analysé les données et plus de 200 idées en sont ressorties. Le commentaire général se résumait au fait qu’il y a une coupure entre les besoins réels des jeunes entrepreneurs et l’offre de services des gouvernements. Il faut à tout prix faciliter le processus d’enregistrement d’entreprise, de dépôt de brevet et diminuer la bureaucratie. Tous semblent s’entendre pour dire que ce n’est pas le financement le problème, mais l’accès à celui-ci.

Pour clore la journée 2 du Sommet des Jeunes Entrepreneurs du G20, les présidents et sherpas de chaque délégation ont présenté le communiqué qui sera transmis aux leaders du G20 à tous participants sur place. La délégation canadienne, dont neuf Québécois, se penchera sur le contenu du document et réfléchira sur la façon de contribuer et de concrétiser ses recommandations chez nous. La couverture médiatique française est vaste. Plus de 70 journalistes sont présents. Le momentum est bon et le Canada fait très bonne figure jusqu’à présent. Nous sommes actifs et très déterminés à vouloir faire bouger les choses. Dans le contexte de crise de la Grèce, il va falloir faire appel plus que jamais à notre sens politique avec des « jasettes de corridors » intenses afin de poursuivre notre exercice de lobby. Après tout, avec 400 personnes débordantes d’une énergie entrepreneuriale hors du commun, on devrait y arriver.

*La FCJE tient à souligner la participation de l’Office Franco-québécois pour la jeunesse de leur soutien.

 

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