Un petit doute sur Facebook

Publié le 31/08/2012 à 11:49, mis à jour le 31/08/2012 à 13:22

Un petit doute sur Facebook

Publié le 31/08/2012 à 11:49, mis à jour le 31/08/2012 à 13:22

BLOGUE. Les inquiétudes quant à la performance des publicités sur Facebook ont refait surface, vendredi. La firme eMarketer a réduit ses prévisions de croissance des revenus de Facebook, qui demeurent néanmoins élevées.

eMarketer avait prédit en février des revenus publicitaires d'environ 5 milliards de dollars pour Facebook en 2012. Cela aurait représenté une spectaculaire croissance de 59% par rapport aux 3,15 G$ de 2011, mais un ralentissement tout à fait normal par rapport aux taux de croissance de 68,2% l'année précédente.

Or, ce ralentissement est plus rapide que prévu, estime maintenant eMarketer. Selon elle, il ne sera maintenant plus que de 34,1%, ce qui porte les revenus publicitaires à 4,23 G$. 

« La sous-performance depuis le début de 2012 combinée aux questions concernant l'efficacité de certains des produits publicitaires du site ont mené à une diminution de près de 1 G$ de notre prévision », explique eMarketer.

Ses prévisions de croissance des revenus publicitaires pour 2013 et 2014 demeurent toutefois intéressantes, avec des taux respectifs de 29,5% et 24,2%.

La firme souligne qu'elle ne croit pas elle-même à l'apparente inefficacité des publicités sur Facebook, qui aurait poussé quelques grands annonceurs, dont GM, à regarder ailleurs.

« eMarketer croit que la technologie derrière la plateforme d'achat publicitaire Facebook Marketplace est robuste et continuera de répondre à des niveaux d'achats plus élevés. L'infrastructure derrière ces publicités, qui apparaissent typiquement à la droite de l'écran, est efficiente et efficace. Nous croyons qu'elles le deviendront encore plus quand Facebook les incluera à son fil d'actualités et ses "Sponsored Stories". »

Rappelons que GM avait annoncé, quelques jours à peine avant l'entrée en Bourse de Facebook, qu'elle n'annoncerait plus sur ce site, parce que cela ne l'aidait apparemment pas à atteindre son objectif de vendre des voitures. De là était né un mouvement d'inconfort qui a notamment poussé la direction de Facebook à attaquer la question de front lors d'une conférence avec des analystes financiers. Manifestement, le doute subsiste.

À la mi-journée vendredi, le titre de Facebook reculait de plus de 4 %, à 18,25 $. Le prix d'introduction du titre de Facebook, en mai, s'élevait à 38 $. 

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