Ce n'est guère plus encourageant dans le marché des consoles de jeux portatives. Sony a annoncé avoir vendu 1,8 million d'exemplaires de la PlayStation Vita, lancée en décembre au Japon et en février ailleurs. C'est très court comme période, mais on ne peut pas du tout parler de ventes mirobolantes. Sa rivale directe, la Nintendo 3DS, a trouvé près de 17 millions de preneurs depuis son lancement, il y a un an. Mais ses vraies rivales sont en réalité les téléphones intelligents, devenus avec le temps des plateformes de jeux mobiles. Tant et si bien que l'avenir même du secteur des consoles portatives est menacé.
Sony ne fait d'ailleurs guère mieux sur le front des téléphones intelligents, où son nom vient loin, très loin derrière ceux d'Apple, Samsung, Research in Motion, Nokia, HTC et même LG. En fait, sauf erreur, ensemble, les quatre grands opérateurs présents au Québec (Bell, Rogers, Telus et Vidéotron) n'offrent qu'un seul téléphone intelligent portant la marque Sony. Il s'agit du Sony Ericsson Xperia ray, chez Telus. Sony s'est porté acquéreur de la part d'Ericsson dans leur coentreprise en février dernier.
Ajoutez à cela les désastres naturels qui ont frappé le Japon et la Thaïlande, dont l'entreprise dit s'être finalement remis, et vous comprenez que le nouveau PDG, Kaz Hirai, issu de la division « Computer Entertainment » qui chapeaute la PlayStation, a beaucoup de pain sur la planche.