Des Québécois comme partenaires
Ceci dit, le geste n'est probablement pas tombé comme une surprise pour les dirigeants de Facebook hier.
« Je ne pense pas que Zynga fasse quoi que ce soit sans en parler à Facebook, les deux entreprises sont trop proches », estime Alain Tascan, président de la compagnie de jeux montréalaise Sava Transmédia. Celle-ci sera justement l'un des trois premiers partenaires de Zynga dans cette nouvelle aventure. Ses jeux seront disponibles sur la plateforme Zynga, mais sur Facebook aussi, puisqu'il n'y a aucune entente d'exclusivité.
« Pour une start-up comme la nôtre, la stratégie est de produire des jeux de qualité et après, de les exposer au plus de gens possible. On voit Zynga comme un accélérateur. C'est l'équivalent d'un réseau de distribution. Comme une sorte de gros Wal-Mart virtuel. »
Le partenariat entre les deux entreprises vaut pour plusieurs titres, a indiqué M. Tascan. L'entreprise, qui est née en mai 2011, espère lever le voile sur son premier jeu « avant l'été ou au début de l'été ». Elle espère aussi pouvoir profiter de l'expertise de Zynga à d'autres égards. Par exemple, le type de jeux que produisent Zynga et Sava sont conçus pour être joués par des dizaines de milliers de personnes en même temps, ce qui complique évidemment la tâche de les tester. L'expérience de jeux passés devient alors très importante.
« On s'associe au 1er mondial dans le domaine, résume M. Tascan. Le fait qu'ils aient vu nos projets et qu'ils les aient aimés nous donne une bonne tape dans le dos. C'est bon pour le moral. »