Un " Davos " du capital de risque

Publié le 31/10/2009 à 00:00

Un " Davos " du capital de risque

Publié le 31/10/2009 à 00:00

La Conférence de Québec est née en 2003, à une époque où l'industrie du capital-risque vient de vivre l'éclatement de la bulle techno.

Comme le souligne le rapport Brunet, publié en 2004 sur l'état du capital de risque au Québec, l'industrie souffre d'isolement par rapport à l'écosystème américain et mondial de ce secteur.

Cette carence est critique puisque les sociétés capables de mener d'importants tours de financement pour les entreprises technologiques sont concentrées à l'extérieur du pays, notamment dans la Silicon Valley et à Boston. Faute de financement adéquat, les entreprises québécoises sont coincées et font souvent l'objet d'une vente au rabais.

Le défi consiste donc à accélérer le processus d'intégration de l'industrie québécoise de capital de risque à l'élite américaine et mondiale.

Une plateforme pour conclure des partenariats

Christian Racicot, un avocat de Québec, estime que la réalité est similaire dans le reste du Canada. Son idée est simple : si les principales sociétés de capital de risque canadiennes invitaient au Canada, une fois par année, les meilleurs acteurs de l'industrie américaine et internationale, l'effet d'entraînement créerait une plateforme idéale pour conclure des partenariats internationaux de financement.

La Caisse de dépôt et placement du Québec décide d'appuyer ce projet. " Du coup, une idée improbable se transforme en un projet emballant, celui de créer un Davos du capital de risque ", raconte M. Racicot.

Six ans plus tard, la Conférence de Québec a reçu près de 400 participants, dont 46 % proviennent de l'extérieur du Canada : États-Unis bien sûr, mais aussi Royaume-Uni, France, Israël, Allemagne, Hollande, Chine, Russie et 13 autres pays.

Au moment où l'industrie du capital de risque fait face à une crise pire encore que celle de 2002, cette rencontre permet également de discuter des politiques gouvernementales en matière de soutien au capital de risque et d'aborder les problématiques touchant les investisseurs institutionnels.

suzanne.dansereau@transcontinental.ca

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