Syndicat : on marche toujours sur des oeufs

Publié le 07/08/2010 à 00:00

Syndicat : on marche toujours sur des oeufs

Publié le 07/08/2010 à 00:00

Par Diane Bérard

Un magasin peut-il embaucher des travailleurs syndiqués et être rentable ? Tout dépend des demandes du syndicat, répond Chantal Glenisson, vice-présidente principale de l'exploitation, Est du Canada de Walmart. "Si votre modèle d'entreprise repose sur les bas prix et que combler les demandes du syndicat vous empêche d'offrir de bas prix, alors vous ne pouvez pas être syndiqué et rentable."

La partie de l'entrevue portant sur la syndicalisation des travailleurs n'a pas été longue. Impossible de revenir sur les événements du printemps 2005 pour savoir, avec cinq ans de recul, si la société ferait les choses différemment aujourd'hui. Rappelons que le 30 avril 2005, Walmart a fermé son magasin de Jonquière, après une controverse de plusieurs mois qui a défrayé la manchette au Québec, aux États-Unis et en Europe. L'établissement de Jonquière était le premier à se syndiquer. La direction a toujours affirmé que la syndicalisation n'avait rien à voir avec la fermeture. Cet établissement n'était pas rentable, alléguait-elle.

Une position que Chantal Glenisson maintient encore aujourd'hui. Depuis, deux Walmart se sont syndiqués au Québec : Saint-Hyacinthe (la première convention collective de deux ans a été imposée l'an dernier, en arbitrage) et Gatineau, dont la convention n'est pas encore signée. "Nous pouvons travailler avec le syndicat, mais le convention collective doit permettre au magasin de demeurer rentable", a fait valoir Alex Roberton, porte-parole de l'entreprise.

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